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Un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, les décès imputables à la faim dépassent ceux dus au virus. Le pire reste à venir, à moins que les gouvernements ne s’attaquent de toute urgence et avec détermination à l’insécurité alimentaire et à ses causes profondes.

La pandémie de coronavirus a mis au jour notre fragilité collective, ainsi que l’incapacité de notre économie profondément inégale à oeuvrer dans l’intérêt de toutes et tous. Elle nous a également démontré l’importance cruciale de l’intervention des gouvernements dans la protection de notre santé et de nos moyens de subsistance, et la création d'un monde plus égalitaire et plus durable.

Ce rapport décrypte en profondeur la fiscalité marocaine et formule des propositions clés dans le contexte de la crise sanitaire qui a fait plonger les recettes fiscales et augmenter les dépenses sociales.

Alors que l’année 2020 touche à sa fin, le chaos économique semé par la pandémie de COVID-19 semble parti pour durer. Notre analyse révèle qu’aucune des aides en matière de protection sociale destinée aux personnes sans emploi, aux personnes âgées, aux enfants et aux familles dans les pays à revenu faible et intermédiaire n’a permis de répondre aux besoins essentiels.

Afin d’obtenir une nécessaire réduction des émissions de CO2 d’ici 2030, les dirigeants européens doivent placer les principes d’équité et de transition juste au coeur d'un « Green Deal » qui s’attaque à la fois aux inégalités et aux émissions et qui aidera à construire des sociétés plus justes, plus saines et plus résilientes au lendemain de la crise de la COVID-19.

Les inégalités foncières sont en pleine croissance dans la plupart des pays. Pire encore, les nouvelles mesures et analyses publiées dans le présent rapport montrent qu’elles sont sensiblement plus élevées qu’annoncé précédemment. Cette tendance représente une menace directe pour les moyens de subsistance d’environ 2,5 milliards de personnes travaillant dans l’agriculture de petite échelle partout dans le monde.

Alors que les impacts du coronavirus continuent de causer des ravages économiques, les futures négociations concernant les accords de libre-échange complet et approfondi (ALECA) devront aller dans le sens d’une reprise juste et inclusive en Afrique du Nord basée sur la réduction des inégalités et la promotion d’une prospérité et d'un développement mutuels.

Depuis trop longtemps, l’Union européenne élabore des politiques migratoires faisant fi des priorités des pays partenaires au profit de ses propres priorités en matière de sécurité aux frontières et de questions nationales. Cette tendance a influencé les politiques de migration et d’asile des pays du Maghreb concernés, au détriment des intérêts des personnes.

Il y a plus de dix ans, les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 afin d’aider les pays en développement à s’adapter aux effets du changement climatique et à réduire leurs émissions. Alors que 2020 touche à sa fin, ce rapport évalue les progrès réalisés pour atteindre cet objectif.

En juillet déjà, Oxfam avertissait que d'ici la fin de l'année, plus de personnes pourraient mourir de faim du fait de l’impact de la COVID 19 que de la maladie elle-même. Malgré cela, la réponse de la communauté internationale à l'insécurité alimentaire mondiale a été dangereusement insuffisante.

La pandémie de COVID-19 s’est abattue sur un monde très mal préparé pour y faire face. Parmi les pays évalués au regard de l’indice ERI 2020, un sur six seulement consacrait un budget suffisant à la santé. Au moins un tiers des travailleurs et travailleuses dans plus de 100 pays ne disposaient d’aucune protection du travail comme les congés maladie.

Cette recherche démontre comment les inégalités extrêmes en matière d’émissions de CO2 précipitent le monde vers une catastrophe climatique. Elle souligne pourquoi et comment les gouvernements doivent saisir ce moment historique afin de construire des économies plus justes et dans des limites soutenables pour notre planète. 

Ce rapport rassemble les réflexions des membres de la communauté dejustice de genre d’Oxfam et mobilise notre pensée féministe afin de déterminer les conditions pour un futur plus solidaire et d’expliquer à quoi cela ressemblerait et comment parvenir à concrétiser cette vision.

Depuis le début de la pandémie, les grandes entreprises ont fait passer les bénéfices avant la sécurité des travailleur-se-s, fait pression pour baisser les coûts de la chaîne d’approvisionnement et elles ont usé de leur influence auprès des décideurs politiques et publics.

La société civile joue un rôle essentiel dans la promotion de mesures de sécurité inclusives axées sur l’être humain, qui préservent la sécurité de toutes et tous au quotidien. Ce rôle est d’autant plus important dans les contextes fragiles et affectés par des conflits, caractérisés par une forte insécurité.

La pandémie de COVID-19 attise les braises d’une crise alimentaire croissante, exposant des millions de personnes supplémentaires à la famine. Oxfam reconnaît la nécessité pour les gouvernements d’intervenir de toute urgence pour contenir la propagation du coronavirus, mais les appelle également à agir sans attendre pour mettre un terme à cette crise de la faim.

Ce rapport décrit une partie de travail mené par Oxfam International dans le monde face à la pandémie de coronavirus. Voilà trois mois que nous sommes en état de crise, nous sommes venu-e-s en aide à plus de 4,5 millions de personnes.

De nouvelles recherches menées par Oxfam et ses partenaires révèlent que même si la crise du COVID-19 et les mesures d’endiguement associées ont augmenté la charge de travail de soin non rémunéré des femmes et des hommes, les femmes s’acquittent toujours de la plus grande partie de ce travail.

Cette étude dresse un bilan des inégalités en Tunisie entretenues par un système fiscal injuste. Oxfam propose des recommandations concrètes afin de mettre un terme aux politiques d’austérité et plaide pour une réforme du système fiscal tunisien ainsi que  la mise en œuvre de politiques redistributives.

Le Burkina Faso connaît actuellement l'une des crises les plus préoccupantes au monde, à laquelle vient s’ajouter la pandémie du COVID-19. Cette étude s’attache à décrire l’impact du conflit sur les femmes et s’intéresse au rôle de ces dernières dans le développement de la cohésion sociale et la construction de la paix.