En réaction au dénouement du Sommet du G7 à La Malbaie, Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam International, a indiqué :
« La division croissante entre les leaders du G7 n’est pas une bonne nouvelle pour les millions de femmes et d’hommes dans le monde qui luttent pour une meilleure qualité de vie. Les inégalités extrêmes ralentissent le combat contre la pauvreté, sapent la cohésion sociale et engendrent de l’instabilité. »
« Nos économies sont construites sur le dos des femmes et des filles les plus pauvres et génèrent une énorme richesse pour quelques hommes. Cette situation ne peut pas continuer; les dirigeants du G7 doivent changer de cap de toute urgence. »
Concernant l’autonomisation économique des femmes
« Bien que je félicite le premier ministre Trudeau d’avoir convoqué le Conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7, je suis déçue que les leaders mondiaux aient échoué à prendre des engagements concrets pour renforcer l’autonomisation économique des femmes et pour faire en sorte que l’économie leur soit profitable. Le travail de soin non rémunéré, la violence contre les femmes et les filles, les lois discriminatoires, les normes sociales et le manque de soins de santé sexuelle et reproductive de qualité, voilà les défis que les dirigeants du G7 doivent défendre et ne pas négliger. »
« Le G7 doit investir davantage dans les services publics, comme la santé et les services de garde. Il doit également appuyer les pays en développement afin qu’ils puissent mettre en place des infrastructures pour diminuer le fardeau du travail non rémunéré des femmes. Pour les financer, les pays du G7 devraient mener une réforme à l’échelle internationale et supprimer les échappatoires fiscales qui permettent aux grandes corporations et aux particuliers de ne pas payer leur juste part. »
Concernant les changements climatiques
« Qu'un leader du G7 quitte le sommet avant les discussions sur le climat et l'environnement est déplorable. Les changements climatiques amplifient déjà le pouvoir destructeur des sécheresses, des ouragans et des autres chocs météorologiques extrêmes. »
« Les pays du G7 doivent prendre conscience des besoins particuliers des femmes en situation de pauvreté. Plusieurs d’entre elles sont des agricultrices qui dépendent de leur terre pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le financement pour l’adaptation au climat devrait cibler les femmes et leurs communautés. »
Concernant l’annonce sur l'éducation des filles en situation de crise et de conflit, Denise Byrnes, directrice générale d’Oxfam-Québec, a déclaré :
« Nous sommes heureux que cet engagement, proposé par le Canada, s’attaque à certains des obstacles qui empêchent les femmes et les filles en situation de conflit de recevoir une éducation de qualité. Les autres pays du G7 devraient renforcer cette initiative. Nous les exhortons à aller encore plus loin. Il y a encore beaucoup d'autres barrières qui empêchent les femmes et les filles d'atteindre leur plein potentiel. »
Contact
Simon Hernandez-Arthur | simon.hernandezarthur@oxfam.org | +1 585 503 4568 | Twitter: @SimonHernandez
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