Communiqués de presse

En réponse au rapport sur l’atténuation des changements climatiques publié aujourd’hui par le groupe de travail III du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), Nafkote Dabi, responsable de la politique climatique d’Oxfam, déclare : « Le rapport du GIEC est catégorique : la vérité sur le réchauffement climatique est triste et brutale. Si des initiatives de grande envergure ne sont pas prises d’urgence, les conséquences – déjà visibles – seront dramatiques pour les populations : augmentation de la faim, maladies, effondrements économiques, migrations de masse et vagues de chaleurs insupportables. »

Selon les estimations d’Oxfam publiées aujourd’hui, la valeur réelle des financements fournis par les pays développés afin d’aider les pays en développement à faire face à la crise climatique pourrait ne représenter qu’un tiers de ce qu’ils ont déclaré.

Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, juste avant le Sommet Action Climat de New York, Oxfam estime que les personnes qui vivent dans les pays les plus pauvres reçoivent environ 3 dollars par an, soit moins d’un centime par jour, pour se protéger des effets dévastateurs de la crise du climat.

La question délicate de l’aide financière à apporter aux communautés, y compris les populations déplacées, ayant subi des pertes et dégâts irréversibles à cause de la crise climatique devrait être au cœur des débats de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25) qui se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre 2019.

Au cours de l'année écoulée, des phénomènes météorologiques extrêmes ont ébranlé les marchés mondiaux, contribuant à l'envolée des prix et compromettant la sécurité alimentaire de nombreuses régions, selon une étude publiée à l'ouverture des négociations sur le climat de Durban.

Les proposions du Danemark, qui préside la conférence sur le climat, ainsi que celles des pays émergents pour un accord sur le climat ont vu le jour aujourd’hui.

Les dirigeants du monde entier lors de la reprise des négociations de l'Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) à Tianjin, en Chine.

En réaction à la dernière version du texte sur les financements sur le climat finance parvenue ce jour, Tim Gore, porte-parole d'Oxfam sur les questions climatiques déclare :

Il ne s'agit pas de bloquer les négociations mais de savoir si les pays riches sont prêts s'engager contre les changements climatiques et la survie des populations en Afrique et partout dans le monde.

Les 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches pour aider à combattre les changements climatiques pourraient affaiblir les plus pauvres si de récentes initiatives visant à proposer des financements climat par le biais de prêts étaient confirmées.

La multiplication des événements climatiques extrêmes continue de laisser de marbre les négociateurs de l’ONU sur le climat. L’accord trouvé sur des éléments annexes à Lima ne ferme pas la porte à un accord plus large à Paris mais il ne donne aucun signe que l’ambition nécessaire sera au rendez-vous.

Desmond Tutu et Mary Robinson, ex-Commissaire de l'ONU aux droits de l’homme, ont rendu leur verdict sur les conséquences du changement climatique dans le monde. Ce jugement a été émis lors de la première audience internationale de l'histoire au cours du Sommet de Copenhague sur le climat.

Oxfam salue le lancement aujourd’hui par la Ministre néerlandaise de l’environnement d’un nouveau site internet, faststartfinance.org, qui vise à rassembler et à présenter en détails les engagements pris par les pays riches sur les financements climat.

La conférence de reconstitution du Fonds vert pour le climat s’ouvre aujourd’hui à Paris pour deux jours. Pour Oxfam, les pays riches qui polluent sont en train de léser de plusieurs milliards de dollars les pays pauvres, en négligeant de leur fournir l’aide promise pour réduire leurs émissions et leur permettre de s’adapter à la crise climatique.

À l’heure où les émissions mondiales de gaz à effets de serre continuent d’augmenter et où le changement climatique touche le plus durement les pays et les communautés qui y ont le moins contribué, les pays riches et pollueurs ont maintenant trois ans de retard sur leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an en financements climat pour les pays à revenu faible et intermédiaire.
 

Le refus de l'Europe de s'engager financièrement afin d'aider les populations pauvres à faire face aux changements climatiques pourrait empêcher toute chance d'obtenir un accord équitable sur le climat à Copenhague.

Le numéro 1 de l’agroalimentaire français ne s’engage pas de manière forte pour combattre le changement climatique et soutenir la résilience des petits producteurs et productrices. 

Le progrès effectué à Bonn au cours des deux dernières semaines ne mènera à rien tant que les pays développés ne reverront pas à la hausse leurs ambitions sur le climat.

Oxfam salue l’accent de la stratégie européenne sur les échappatoires de l'Accord de Copenhague sur la réduction des émissions. Toutefois, les failles sur les financements climat sont malheureusement ignorées.